THOMAS RUYANT
Le 8 novembre 2020, à 13h02 (soyons précis !), il sera au départ de son deuxième Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale. Une course mythique pour laquelle Thomas Ruyant a diligenté la construction d’un monocoque de 60 pieds Imoca LinkedOut afin d’ « écrire une page de cette histoire ».
De passage dans la région, le skipper dunkerquois (aujourd’hui basé à Lorient) nous a accordé du temps pour évoquer le passé, le présent et l’avenir de sa vie de navigateur. Et ce n’est pas toujours une partie de plaisir : « Quand vous naviguez à 30 nœuds (55 km/h), c’est violent, la vie à bord est assez dure, donc rien ne peut être laissé au hasard. La voile est entrée dans une nouvelle ère, les bateaux deviennent dingues… il ne faut pas brûler les étapes. Cela fait 10 ans que je me prépare, je suis bien dans mes bottes, bien dans ma tête… la course au large reste un sport d’expérience, même s’il ne faut pas être rouillé ! »
Entretien.
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